YVETTE THERAULAZ

Vendredi 14 février 1992, 21h

Chanson

« Moins on existe, plus on est de trop. Alors tant qu’à faire autant pleinement ». C’est sur cette plage que Théraulaz n’épargne rien, ni personne. Avec une fidèle complice au piano, Dominique Rosset, elle balance un humour décapant et balaie sur son passage la morosité et la grisaille. Tantôt orpheline, prisonnière ou prostituée, elle porte la parole des faibles et des perdus : « Ce sacré manque d’amour qui creuse nos villes et nos campagnes… ». Refusant de se prendre au sérieux, Yvette Théraulaz est de tous les combats, ne voulant vivre à côté d’elle-même. Le texte tisse le silence pour que s’entendent couler les larmes. Amour toujours, traité à rebrousse-plume. Théraulaz incarne des états d’âmes pour dire cette colère, les espérances « Tout ce qui n’est pas donné est simplement perdu ».