Vendredi 10 novembre 1989, 21h
Jazz Si comme Jacques Brel, vous avez « horreur de tous les flonflons de la valse musette et de l’accordéon». Profitez de ces deux soirées pour découvrir un autre aspect de cet instrument mal-aimé du jazz, qui sous les doigts de Francis Varis devient pur swing et poésie. Lui qui a côtoyé Tal Farlowou Lee Konitz joue de l’accordéon jazz (et non pas des airs de jazz à l’accordéon) comme Toots Thielemans joue de l’harmonica, avec une sensibilité musicale qui transcende les limites de l’instrument. Pour l’accompagner, un batteur-poète genevois, un contrebassiste tchèque («un bon bassiste a toujours un petit .quelque chose de tchèque», Tabarini dixit) et un guitariste belge (comme son nom ne l’indique pas), soit un groupe cent pour cent européen pour une musique authentiquement «be-bop». Francis Varis, accordéon ; Paolo Radoni, guitare ; Pavel Pesta, contrebasse ; Claude Tabarini, batterie.
