Vendredi 18 décembre 1992, 21h
Humour Désopilants, faites-les taire, plus jamais ça et ils récidivent. Oui, les deux clowns-acrobates n’en finissent pas de semer la zizanie. A coups d’idées décapantes, d’exploits physiques, Cuche et Barbezat se distinguent dans un nouveau spectacle. Intarissables et increvables, ils mouillent leur chemise avec des thèmes iconoclastes tels que les agences matrimoniales, les handicapes, le racisme, sans oublier «la ligne de cœur» de Bernard Pichon qui prend une saveur particulière avec le support des accessoires. A un rythme effréné, les situations se succèdent dans une parade récurrente et les prédateurs d’ennui agitent le rire pour mieux engendrer la tendresse «… une mélodie dédiée à tous les enfants qui n’ont pas d’instrument de musique…» Et les deux lascars improvisent un espace ou le fil rouge du délire prend sa démesure dans les lianes d’Indiana Jones ou les cabrioles avec le vide. Après le festival d’humour de Rochefort où ils raflent le prix du jury, après Montréal… après… après dans une mise en scène de Pierre Miserez, Cuche et Barbezat resurgissent.
