Samedi 29 mars 1997, 21h
Voilà de belles retrouvailles en perspective avec le merveilleux Kirk Lightsey, qui nous gratifie d’un concert quasi-miraculeux; il y a quelques années, alors que nous avions établi provisoirement nos pénates dans la défunte Halle 2C. Trop peu connu sous nos latitudes, Lightsey est, à soixante ans, l’un des pianistes les plus émouvants que l’on puisse entendre. Lisons, mes bien chers frères et mes bien chères sœurs, l’article que lui consacre notre «bible» jazzistique, le Dictionnaire du Jazz de la collection Bouquin: «Amples mouvements lyriques, toucher aux nuances très classlques, trémolos et hésitations dignes des impressionnistes (…): rêveur – comme flottant – ou énergique et swinguant, méditatif ou extraverti, le beau piano de Llghtsey invente une voie nouvelle, entre la virtuosité des concertistes et l’invention bebop». Magnifiquement entouré par l’impeccable Fiiccardo del Fra à la contrebasse et le très classieux Sangoma Everett à la batterie, le pianiste chauve nous promet une soirée de toute beauté.